AU COEUR DE L\'ESPERANCE

AU COEUR DE L\'ESPERANCE

Homélie, 13ème semaine du T.O Paire

HOMELIE DE LA TREIZIEME SEMAINE DU T.O

 

  • Mercredi 04 juillet 2012 (Saint Florent ; Ste Elizabeth de Portugal ; vert)

Jésus n’a pas eu l’intention de faire du mal au propriétaire des porcs en envoyant les démons en eux au point que ceux-ci se jettent dans la mer. Non ! Il veut tout simplement nous enseigner que rien ne vaut une vie d’homme, rien ne vaut l’homme et il faut toujours tenter de le sauver, qu’importe le prix. Nous sommes donc tous invités à revoir notre comportement vis-à-vis de nos frères dont nous dégradons parfois la vie par des comportements malveillants à cause de choses qui n’en valent pas la peine : on tue pour avoir l’argent, on n’a pas le temps pour rendre visite à tel malade ou le soulager parce  que nous sommes pris dans notre champ ou par autre chose que nous jugeons plus convenable. Sauvons l’homme, mettons la priorité dans l’homme, aimons tout ce qui peut améliorer la vie des hommes. C’est cela la justice dont parle Amos dans la première lecture. Rien ne sert en effet de nous réclamer serviteurs de Dieu tant que nous n’aurons pas d’abord acquis cet esprit de nous donner et de donner pour que les hommes aient des conditions de vie meilleures. Demandons cette grâce de promouvoir toujours la vie humaine partout et toujours à Dieu, le vivant qui nous aimes maintenant et pour les siècles des siècles. AMEN !!!

 

  • Jeudi 05 juillet 12 (saint Antoine Marie Zaccaria ; vert)

On peut être surpris de l’attitude de Jésus dans cet évangile. Le paralytique vient à Jésus pour demander la guérison du corps, surtout de ses membres. Et voilà Jésus qui parle de péché : « Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés ». Où est le lien entre guérison du corps et pardon des péchés ? Apparemment, il n’y en a pas. Et pourtant. Jésus veut nous signifier deux choses par là :

-          D’abord, que la priorité de sa mission ne se situe pas du point de vue physique. Le corps passe. Il faut plutôt mettre l’accent dans ce qui ne passe pas, c'est-à-dire l’âme, immortelle et créée à l’image de Dieu. La guérison des plaies béantes de l’âme que constitue le péché est donc d’urgence première. Rien ne sert d’avoir un corps saint qui abrite une âme malsaine. Bien au contraire, il vaut mieux avoir une âme saine dans un corps malsain. Et c’est que le Christ spécifiait en ses termes : « si ton œil t’entraîne au péché, coupe-le. Il vaut mieux entrer borgne dans le royaume des cieux que d’aller en enfer avec ces deux yeux ».

-          Ensuite, que les maladies du corps sont parfois liées à celle de l’âme. Une âme permanemment angoissée de fait de péchés graves ne peut donner naissance qu’à un corps malade. Les angoisses ne sont-elles pas parfois la cause des cancers ? Celui qui n’a rien à se reprocher vit librement, paisiblement et cela rejaillit forcement sur son corps. Voilà pourquoi la guérison de l’âme doit être toujours première.

Toutes les fois où nous demandons quelque chose à Dieu, posons-nous donc la question à savoir si nous le faisons avec une âme pure. Et mieux, si cette chose peut contribuer à améliorer la qualité de notre âme. Dans le cas contraire, il serait mieux de ne pas formuler la demande car nous n’obtiendrons rien. Dieu ne donne jamais quelque chose susceptible de ruiner notre âme. Demandons au Seigneur au cours de cette eucharistie la grâce de toujours mettre la priorité dans les soins de notre âme afin que notre corps et toute notre vie s’en trouve mieux pour sa plus grande gloire et pour notre salut maintenant et dans les siècles des siècles. AMEN !!!

 

  • Vendredi 06 juillet 2012 (Sainte Maria GORETTI ; vert)

L’amour et la miséricorde de Dieu éclate dans le récit de l’appel de Mathieu que nous venons de parcourir. A l’époque, les publicains comme ce Mathieu étaient considérés comme les hommes de la pire espèce : Ils augmentent le prix des impôts, retiennent une partie pour eux-mêmes, s’enrichissent considérablement et mènent une vie de désordre. Et pourtant, c’est parmi ce monde d’impies et de voleurs que Jésus appelle Mathieu. Quoi de plus normal alors que les pharisiens se révoltent ? Comment, Lui, qui se dit juste, peut-il s’entourer de pécheurs à haut calibre comme Mathieu ? Et c’est alors que Jésus leur réplique : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades ». Quelle chance pour nous ! C’est pour nous tous, pécheurs que Jésus est venu. Il ne nous abandonne jamais. Bien au contraire, il se fait proche de nous et nous appelle afin que nous soyons sauvés et qu’à notre tour, nous contribuons avec lui à sauver la multitude. Ecoutons donc Jésus nous appeler aujourd’hui comme Mathieu : « Suis-moi ». Répondons présent et lions nos vies à cette source de miséricorde et de salut afin de bénéficier de sa vie maintenant et dans les siècles des siècles. AMEN !!!

 

  • Samedi 07 juillet 12 (st Raoul ; vert)

« Personne ne met une pièce d’étoffe neuve à un vieux vêtement, car la pièce rapportée tire sur le vêtement et le déchire davantage ». Cette Parole du Christ nous met en garde contre nos vieilles habitudes. Nous qui avons connu le Christ, nous ne pouvons plus continuer à vivre comme avant. Il faut que quelque chose change dans notre vie. Il faut que l’évangile que nous annonçons nous transforme et fasse de nous des fils et des artisans du royaume nouveau, un royaume de paix et d’amour. « A vin nouveau, outre neuve ». Evitons donc de tremper nos mains et nos pieds à la fois ici et là, c’est-à-dire entre le vieux monde et le nouveau car c’est cela qui amène les déchirures les plus profondes chez l’être humain et l’empêche d’accéder au bonheur. Puisse le Christ, par cette eucharistie nous renouveler entièrement, lui, le vivant qui nous aimes maintenant et pour les siècles des siècles. AMEN !!!



06/07/2012
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