AU COEUR DE L\'ESPERANCE

Homélie de funérailles (les béatitudes 2)

Frères et sœurs, en cette circonstance douloureuse de la mort de Yvette BAUDRY, je voudrais commencer mes propos en vous présentant mes sincères condoléances. Puisse-t-elle reposer dans la paix du Seigneur.

Les textes liturgiques que nous venons de parcourir nous invite, en ce moment douloureux à fixer notre attention, non pas sur la mort, mais sur la vie car Dieu est plus fort que la mort, avons-nous entendu dans la première lecture. La mort terrestre n'est qu'un passage. Tous, tôt ou tard, nous ferons cette expérience. Ce passage mène non pas au néant, mais vers une vie meilleure. C'est pourquoi sainte Thérèse disait: « Je ne meurs pas, j'entre dans la vie ». Voici pourquoi l'évangile de ce jour, loin de nous entrainer dans un climat de tristesse nous entraine vers plutôt vers la joie: « Heureux...Heureux...Heureux ».

Il y eu un temps de vie terrestre pour Yvette. Elle y a laissé sa marque. Maintenant, un autre temps s'ouvre à elle. Celui pour lequel nous avons été tous créés: la vie bienheureuse en Dieu. Ne nous obstinons donc pas à vouloir la retenir par nos larmes. Empruntons le chemin de foi de Job au milieu de ses souffrances: « Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris, que le nom du Seigneur soit béni » disait-il. Nous aussi, bénissons le Seigneur. Et surtout demandons lui de rendre droits nos chemins afin qu'un jour nous puissions aussi trouver place auprès de lui dans sa joie éternelle en compagnie de notre sœur.

Yvette, repose en paix. Et jusqu'à ce que nous nous revoyions, que Dieu te garde fermement dans sa main. Amen.