AU COEUR DE L\'ESPERANCE

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Homélie de la 15ème semaine du T.O (année impaire)

HOMELIE DE LA 15ème SEMAINE DU T.O (année impaire)

•    Lundi 15 juillet 2013 (saint Bonaventure. C.L Blanc)
On pourrait être surpris de cette parole du Christ si on ne voyait pas déjà ce qui se passe aujourd’hui : « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix dans le monde : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le tranchant du glaive ». En effet, nous voyons combien de divisions existent aujourd’hui entre les hommes à cause du Christ. Il y a comme un combat entre la lumière et les ténèbres, ou disons plutôt, les partisans des ténèbres tendent naturellement à repousser tout ce qui est lumière de peur que leurs œuvres n’apparaissent au grand jour et qu’ils soient ainsi découverts. En  guise d’exemple, combien de personnes n’ont-ils pas été banni de leurs familles parce qu’ils étaient devenus chrétiens ? Combien de chrétiens ne subissent-ils pas le martyr dans leur service parce qu’ils essayent de vivre leur foi et refusent de fait de pactiser avec le flou et les intérêts égoïstes des uns et des autres ? Récemment encore, nous avons pu assister à la tollé et aux injures diverses vis-à-vis de la conférence épiscopale quand ils ont exprimé d’une façon claire et vigoureuse leur opposition vis à vis de la modification de l’article 37, etc. Chacun de nous en sait quelque chose. Malgré tout cela, le Christ nous invite à tenir, à aller encore plus loin dans notre Amour pour Lui car c’est en Lui seul que se trouve le vrai salut. Il n’y a pas de bonheur véritable en dehors de Dieu car tout dans ce monde passe. Seules les réalités célestes demeurent et peuvent rendre vraiment heureux. Au cours de cette eucharistie, demandons donc au Seigneur la force nécessaire de toujours triompher de toutes les tentations que nous rencontrons pour le suivre et puiser ainsi permanemment en lui le bonheur véritable maintenant et pour les siècles des siècles. AMEN !!!
•    Mardi 16 juillet 2013 (Notre Dame du Mont Carmel ; C.L : vert)
L’évangile de ce jour prend l’allure d’une véritable série de malédictions : « Malheureuse es-tu Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde, etc. ». Pourquoi donc ? Parce que ces villes, malgré la manifestation de la puissance de Dieu à travers ces miracles sont restées obstinément dans l’aveuglement en refusant la conversion. A travers ce cortège de malédictions, Jésus nous révèle à tous le sort qui nous attend si, après avoir été témoins de sa puissance, nous refusons la conversion. Le salut est à porter de main à travers toutes les merveilles que Dieu réalise pour nous tous les jours : la vie, la santé, la pluie bienfaisante qui tombe, toutes les vagues de chances qui nous parviennent au quotidien, la libération des possédés, les guérisons et tous les miracles que nous expérimentons au quotidien dans la prière, etc. Nous ne sommes donc pas pardonnables si nous refusons la conversion: malheur à nous si nous choisissons nous-mêmes d’aller nous jeter dans le feu alors que l’eau douce et bienfaisante est à porter de main. Qui donc nous sauvera ? Dans notre eucharistie de ce jour, demandons au Seigneur la grâce d’être sensible à ses merveilles dans nos vies et surtout, que cela soit pour nous un véritable tremplin pour une conversion sincère. Puisse notre Dame du Mont Carmel nous soutenir par son intercession : Je vous salue Marie…
•    Mercredi 17 juillet 2013 (Sainte Charlotte ; sainte Carole ; C.L vert)
On demanda un jour à un sage : « Quelle est la plus grande des vertus ? ». Sans attendre, il répondit : « l’humilité » « et le deuxième ? », « l’humilité ». « Et le troisième ? ». Exaspéré, il coupa net avec une voix qui n’attendait plus de questions : « l’humilité, l’humilité, toujours l’humilité ». Oui, l’humilité est la première et la plus grande des vertus ; C’est ce que Jésus nous révèle dans l’évangile que nous venons de parcourir : « Père, Seigneur du Ciel et de la terre…ce que tu as caché au sage et aux savants, tu l’as révélé au tout petits… ».
Seule l’humilité laisse dans les cœurs une place pour l’autre. Sans humilité, il n’y a donc pas d’unité. Mieux, c’est dans l’humilité que l’homme apprend à se mettre à sa place en rendant à Dieu toute la place qu’il lui faut. Or celui qui laisse de la place à Dieu dans son cœur est toujours plus disposé à se remplir de sa force, de son Amour, de sa grandeur au point d’être véritablement le plus grand : « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bonté ». Nous voici ainsi prévenu : « Jamais nous ne découvrirons Dieu dans notre orgueil, notre suffisance, dans le trop plein de nous-mêmes. C’est dans l’humilité qu’il vient chez nous, qu’il se fait un avec nous pour nous révéler réellement ce qu’il est : un Dieu qui est tout Amour, toute vie, un Dieu qui est « venu pour que ses brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance ». Dans notre Eucharistie de ce jour, implorons donc pour nous tous la grâce de l’humilité. Puisse Dieu nous la donner en abondance afin que, remplis de son mystère de salut, nous puissions expérimenter dès maintenant dans notre vie le bonheur véritable qui ne se trouve qu’en lui, le Vivant pour les siècles des siècles. AMEN !!!
•    Jeudi 18 juillet 2013 (Saint Frédéric ; C.L : vert)
Notre Dieu n’est pas un Dieu mort : Son nom est : « JE SUIS CELUI QUI SUIS » ou d’une manière encore plus brève : « JE SUIS ». Il a été, Il est et Il sera.
Non seulement il n’est pas un Dieu sans vie comme les idoles, les cailloux, les statues, les fétiches qu’adoraient nos grands parents mais il est aussi le Dieu des vivants, le Dieu de l’Eternité : « Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ». Personne ne peut se réclamer d’être « maître des morts ». Si Dieu affirme être le Dieu des patriarches, c’est aussi une manière de nous dire qu’ils ne sont pas morts mais bien vivant dans l’Eternité bienheureuse.
Nous avons donc de la chance. Notre Dieu est le Vivant qui donne la vie. Il est au milieu de nous. Nous n’avons donc qu’à nous laisser remplir de sa présence dans la prière et dans les sacrements pour gouter sa puissance de libération comme il l’a jadis fait pour son peuple Israël à travers son serviteur Moïse : « J’ai décidé de m’occuper de vous et de ce qu’on vous fait ».
Dieu libère. Laissez-moi vous le redire, Dieu libère. Oui, il nous libère de toutes nos tracasseries, nos angoisses, nos peurs, tous les fardeaux sous lesquels nous croupissons dans le quotidien. Jésus est clair à ce propos dans l’évangile que nous venons de parcourir : « Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos ». Pour bénéficier réellement de ce pouvoir libérateur nous n’avons qu’à nous approcher davantage de Lui dans la confiance et la foi. Jamais celui qui a mis toute son espérance dans le Seigneur n’a manqué de quelque chose.
La proximité avec Dieu dans la confiance et la foi, voici donc la grâce que je nous invite à demander au Seigneur au cours de cette eucharistie afin d’être les heureux bénéficiaires de la sérénité, la tranquillité, le repos que Lui seul peut procurer.
Chant : Pasteur d’un peuple en marche…
•    Vendredi 19 juillet 2013 (Saint Arsène ; C.L : vert)
La question véritable qui se pose dans l’évangile que nous venons de parcourir est bien celle-ci : « Laquelle, entre la loi et la vie humaine, est au-dessus de l’autre ? »
Pour les pharisiens du temps de Jésus, une telle question ne se poserait pas : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du Sabbat ! » En d’autres termes selon eux : « il vaut mieux mourir de faim plutôt que de manger ce qui est interdit, ou au moment interdit ou encore chercher à manger en faisant ce qui est interdit par la loi ». Rien à dire, chez eux, la loi prime sur la vie humaine.
Face à cette attitude de rigorisme insensé, Jésus dit non ! Aucune loi ne peut être au dessus de la vie de l’homme. Autrement dit : « Quand il s’agit de sauver une vie, toutes les lois humaines tombent ». Car la loi ne vise en réalité qu’une chose : l’épanouissement de la vie de l’homme. Dès lors qu’elle se pose en porte à faux de cet objectif premier, alors elle devient caduque, périmée. C’est ici qu’il faut respecter l’esprit de la loi et non la loi.
Demandons au Seigneur au cours de cette eucharistie de nous donner la sagesse nécessaire pour toujours discerner le bon choix à opérer entre la loi et la vie qu’aie censée protéger la loi. A lui le Vivant qui nous veut pleins de vie soit rendu toute gloire maintenant et dans les siècles des siècles. AMEN !!!
•    Samedi 20 juillet 2013 (saint Apollinaire, sainte Marina ; C.L : vert)
Nous devons suivre les pas que Jésus lui-même a tracé pour nous : « Il ne protestera pas, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques ». Voici certaines des qualités principales qui ont caractérisé le Christ. Certes, partout où il passait, il faisait le bien : « Beaucoup de gens le suivirent et il les guérit tous ». Mais tout cela, sans cri, sans bruit. Comme quoi, « le bien ne fait pas de bruit » « la graine germe et pousse dans le silence ».
Frères et sœurs, apprenons de Jésus à faire discrètement le bien autour de nous sans avoir besoin de le crier aux oreilles du monde entier, sans tapage sur les places publiques comme nous le voyons souvent sous nos cieux afin de nous attirer des louanges : « En vérité, en vérité, disait Jésus, ceux-ci ont déjà leur récompense ».
Le véritable bien est celui qui se fait dans l’humilité et la discrétion et n’attend de récompense que celle qui vient du Seigneur. Seule, cette attitude fortifie et aide à forger en nous l’homme intérieur rené de Dieu et vivant pleinement de sa vie.



23/07/2013
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