AU COEUR DE L\'ESPERANCE

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Homélie du mariage de Reine et Hermann

HOMELIE DU MARIAGE DE HERMANN ET REINE

(Ouagadougou le 22 février 2014)

 

 

Ce jour est un beau jour. Un vrai beau jour. Pour toi Hermann, pour toi Reine. Rien qu’à vous voir si beaux, si rayonnants comme jamais auparavant, on sait. N’est-ce pas la raison pour laquelle les photographes et les cameramen ne cessent de tourner autour de vous et nous ? Oui, pour immortaliser cet événement qui n’arrive qu’une seule fois dans la vie : l’union totale et définitive entre lui et sa femme, la femme de sa vie. Si je devrais démêler et ordonner les pensées qui bouillonnent dans la tête d’Hermann en ce moment précis au sujet de Reine, j’obtiendrais à peu près ce passage du plus beau poème de tous les temps, le cantique des cantiques :

Que tu es belle ma bien aimée que tu es belle !

Tes yeux sont des colombes derrière ton voile

Tes cheveux comme un troupeau de chèvres, ondulant sur les pentes du mont Galaad.

Tes dents, un troupeau de brebis à tondre qui remontent du bain.

Chacune a sa jumelle et nulle n’en est privée.

Tes joues, des moitiés de grenades derrière ton voile

Tu es toute belle, ma bien-aimée, et sans tache aucune

 

N’est-ce pas Hermann ? Applaudissez pour lui.

Un évènement qui n’arrive qu’une seule fois dans la vie : l’union totale et définitive entre elle et son homme, l’homme de son cœur. De fait, si je devrais également essayer de démêler et ordonner les pensées qui s’entrechoquent en ce moment dans la tête de Reine, j’obtiendrais à peu près cette autre partie du beau poème du cantique des cantiques :

Comme le pommier parmi les arbres d’un verger

Ainsi mon bien-aimé parmi les jeunes hommes

A son ombre désirée je me suis assise

Et son fruit est doux à mon palais

Il m’a mené au cellier

Et la bannière qu’il dresse sur moi, c’est l’amour.

Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins

Ranimez-moi avec des pommes

Car je suis malade d’amour.

 

N’est-ce pas Reine ? Applaudissez pour elle.

Dieu soit loué pour ce bel Amour qui s’étale et se confirme sous nos yeux maintenant et dans les siècles des siècles. AMEN !!!

Ce jour est un beau jour pour nous tous aussi, parents, amis, connaissances accourus de partout, en ce qu’il nous permet de célébrer une fois de plus la réalité la plus belle de la vie humaine : l’Amour.

Non seulement un amour humain, cela est trop peu, mais un amour humain qui se fond dans l’océan de l’Amour infini de Dieu pour l’humanité, du Christ pour son Eglise. Oui, Dieu aime l’humanité et il veut faire de nos mariages le lieu privilégié de la manifestation concrète de cet amour gigantesque. Je crois que vous en avez pris conscience, Reine et Hermann. Vous croyez que Dieu seul peut vous apprendre à vous aimer, avec cette délicatesse patiente, cette obstination vigilante, ce renoncement à soi-même, cette pureté du cœur que vous ne pouvez recevoir que de lui. L’évangile que vous avez choisi pour votre mariage nous dévoile d’ailleurs cette conviction profonde de la nécessité de la présence de Dieu dans votre vie de couple.

Ce passage d’Evangile est tellement beau, tellement riche d’enseignements, qu’il peut constituer pour vous une véritable feuille de route qui vous aidera durant toute votre vie conjugale. Vous y trouverez une source de Lumière toujours nouvelle, qui vous fera entrer de plus en plus profondément dans la grandeur du mariage, dans ce mystère de communion infinie que Dieu a voulu entre l’homme et la femme, en les créant à son image.

Ces noces de Cana dont parle saint Jean, ce sont les vôtres aujourd’hui. Vous aussi, vous avez invité Jésus et Marie à partager la joie de vos noces. Cana est un village voisin de Nazareth, dans la région natale de Jésus. Vos cœurs aussi, Hermann et Reine ont grandi auprès de Jésus, auprès de la sainte Famille de Nazareth.

Ta vie de foi, Hermann, et ton engagement au sein de la communauté chrétienne ne sont plus à démontrer. Tu es un grand choriste. Tu aime chanter pour Dieu. Et tu l’as fait pratiquement durant toute ta vie scolaire à Dédougou et plus tard durant ta vie universitaire ici à Ouagadougou. Tu es connu comme un membre dynamique de la Jeunesse Estudiantine Catholique (JEC). Tu y as même occupé la haute fonction de responsable diocésain, etc. Je me garde de tout citer au risque de faire déjà de toi un saint. Tout ceci pour dire que tu as véritablement grandi auprès de Jésus, auprès de la sainte Famille de Nazareth.

Ta vie de foi et ton engagement dans l’Eglise, Reine, n’est pas à démontrer. Tu as été de toutes les luttes de la jeunesse catholique à Dédougou. Tu es une charismatique de haut calibre. Mieux, tu as longtemps aspiré chez les sœurs du Carmel de Moundasso où tu as souvent fait des séjours de plusieurs semaines. De fait, ils sont rares, ceux d’entre nous ici présents, qui peuvent se venter d’avoir vécu une intimité aussi profonde avec le Christ que toi. Je m’arrête là, au risque de faire de toi une sainte tout de suite.

Tout ceci pour dire que votre rencontre est l’une des choses les plus précieuses et les plus prometteuses. C’est la rencontre de deux âmes et deux cœurs qui se sont façonnés dans le Seigneur, qui ont grandi avec lui et en lui.

Il était donc naturel que vous invitiez le Christ au banquet de vos noces, pour qu’il y occupe la toute première place.

Mais plus profondément, vous savez bien qu’aujourd’hui, le Christ n’est pas un simple invité de marque qui se contenterait de venir bénir votre mariage, et que votre mariage n’est pas une simple histoire sentimentale, aussi belle soit-elle.

Une des premières choses que l’Evangile nous enseigne, c’est la place primordiale du mariage dans le dessein de Dieu. Ce n’est pas par hasard que le premier acte de la vie publique de Jésus, après son baptême dans le Jourdain, ait été de célébrer les noces de deux jeunes époux. Grâce aux précisions de saint Jean, nous savons que ce récit des noces se passe le sixième jour après le baptême de Jésus. Cela nous renvoie au sixième jour de la Genèse, le jour où Dieu dit « faisons l’homme à notre image, comme à notre ressemblance (…). Et Dieu créa l’homme à son image ; (…) homme et femme, Il les créa. Dieu les bénit et leur dit : soyez féconds, multipliez-vous, emplissez la terre et soumettez-la (…) » (Gn 1, 26-28). Pour Jésus, la vocation du mariage est la vocation primordiale de l’homme et de la femme créés à l’image de Dieu. Il n’y a pas à ses yeux de plus grande vocation que celle d’être appelé au don total de soi. Tout comme lui se prépare au don total qu’il va faire de lui-même à son Eglise pour nous sauver, il veut montrer, en se rendant aux noces de Cana, que c’est avant tout dans le mariage, dans la communion de l’homme et de la femme, que doit s’accomplir le projet d’Amour de Dieu pour les hommes. Tout comme Jésus nous donnera le don de l’Esprit-Saint par l’offrande totale de lui-même sur la croix, le couple humain est appelé à faire descendre sur l’humanité toute entière ce même don de l’Amour divin, par l’offrande totale de leurs personnes. Voici donc votre vocation première : faire de votre amour un rayon de l’Amour divin projeté au cœur du monde. Ce que ce serait beau, si tous nos mariages devenaient d’authentiques rayons de l’Amour divin. Le monde serait alors illuminé de l’amour vrai ou chacun se donne sans réserve pour le bien de l’autre.  Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. Nos amours sont très souvent teintés d’un moi égoïstes où l’on veut exploiter l’autre à ses propres fins, ce qui a fait dire à un poète Burkinabè :

Tu dis que tu aimes le karité et tu le manges

Tu dis que tu aimes l’arbre et tu le coupes

Tu dis que tu aimes le bois et le tu le brules

Alors quand tu dis que tu m’aimes, j’ai peur.

Non l’Amour que vous avez l’un pour l’autre ne doit pas être un amour de ce genre, un amour ou l’autre est mangé, coupé, brûlé. Mais cet amour dont parle saint Paul dans la lettre aux éphésiens que vous avez également choisie : chacun doit aimer l’autre, le vouloir resplendissant, sans tâche, en prendre soin comme s’il s’agissait de son propre corps ; nous comprenons tout de suite qu’un tel appel à la sainteté dans le mariage est impossible sans l’aide constante de Dieu. Et c’est le deuxième enseignement de cet Evangile.

Saint Jean nous dit que les jarres sont au nombre de six. Autant le chiffre « sept » marque la plénitude, autant le chiffre « six » marque l’imperfection, la détresse, la soif, le manque, l’agonie. Pour les hommes pécheurs que nous sommes, il manque donc un élément essentiel à l’accomplissement de l’amour. C’est la présence du Christ lui-même, c’est lui qui vient accomplir l’Alliance véritable en faisant remplir ces jarres d’eau, symbole du nouveau baptême dans lequel Il veut nous plonger avec lui. Sans cette communion au mystère Pascal, au don du Christ pour son Eglise, il nous est impossible de nous donner à nous-mêmes l’Esprit d’Amour, cet Esprit de communion entre les personnes, cet Esprit-Saint qui seul peut féconder l’amour humain et lui donner de porter beaucoup de fruit. Si nous prétendons être la source de l’amour que nous voulons nous donner les uns aux autres, les jarres de nos cœurs seront vite épuisées. Notre foyer sera bâti sur du sable. C’est ce que nous pouvons constater dans nos sociétés d’aujourd’hui où le mariage est véritablement en crise à tel enseigne qu’on peut croire facilement au dicton qui affirme que « aimer c’est souffrir ». En effet les soupçons, les rancunes, la violence, l’infidélité, les silences pernicieux, les difficultés de tous ordres s’invitent de plus en plus dans nos foyers, font boire aux époux l’aigreur jusqu’à la lie avant de les renvoyer, chacun de son côté, l’âme vide et le cœur meurtri. Si je vous dis cela, ce n’est certainement pas pour vous effrayer, pour mettre de la potasse dans votre immense gâteau de miel de ce jour. Mais pour que vous preniez conscience de la réalité. Le mariage d’aujourd’hui, fortement influencé par la culture moderne n’est plus une réalité facile. Donc, pour que vos cœurs ne manquent jamais du bon vin de l’Amour, que vos jarres en soient toujours remplis, il vous faut accueillir la Parole recréatrice du Christ qui vous dit, d’une manière toute particulière aujourd’hui : « remplissez d’eau les cuves de vos cœurs, remplissez les jusqu’au bord », c’est-à-dire « laissez vous remplir tous les jours de l’Esprit-saint ; laissez vos cœurs déborder de cet Amour surabondant que je vous donnerai. Et répandez cette Eau vive autour de vous, partout où je vous enverrai ! Alors, vous découvrirez, émerveillés, toute la fécondité de cet Amour que je veux partager avec vous ! »

Un troisième enseignement de ces noces de Cana, c’est de vous faire comprendre que la grâce du mariage ne se reçoit pas d’une manière passive, comme on recevrait un simple cadeau ; mais que cette grâce ne s’active au sein du couple que si celui-ci met en acte tous les jours le commandement de l’amour, que s’il se fait « transmetteur » de l’Amour qu’il reçoit. Dans les noces de Cana, l’eau se change en vin non pas dans les jarres, mais seulement lorsqu’on la sert aux invités de la noce. L’Amour que vous ferez jaillir au sein de votre couple ne sera fécond que si vous choisissez de vous en dessaisir, pour le transmettre sans conditions et sans retenue, à l’autre, c'est-à-dire le conjoint et à tous ceux que le Seigneur vous enverra. L’Amour ne grandit que lorsqu’il est vécu et partagé

Pour ce faire, outre toutes les astuces et ingrédients qu’on a l’habitude de servir au nouveaux époux pour un mariage réussi tels que les petits gestes d’amour de tous les jours, la reconnaissance, l’attention, le pardon, moi je voudrais plus insister sur l’optimisme. Le dictionnaire Larousse définit l’optimisme comme : « la tendance à prendre les choses du bon côté, à être confiant dans l’avenir ». L’optimisme se pose donc par opposition à la peur, la jalousie, la rancune, l’anxiété. Tu es médecin, Hermann. Tu sais donc mieux que quiconque que la rancune, la colère, la haine, l’anxiété sont très souvent la cause de nombreuses maladies dont les troubles cardiaques, les maux et douleurs chroniques aux articulations et aux muscles, etc. Autant le pessimisme, c'est-à-dire le fait de voir tout en noir détruit les individus dans un couple et le couple lui-même, autant l’optimisme procure la santé aux époux et à la famille elle-même. C’est pourquoi, dans votre vie de foyer, efforcez vous, chacun pour sa part de voir toujours les qualités de l’autre plutôt que ses défauts : « On corrige l’autre non pas en cherchant à éliminer ses défauts, mais en l’aidant à grandir dans ses qualités. Petit à petit, les qualités, en grandissant étouffent les défauts et donne naissance à un être nouveau ». Parlant de qualités, Reine, j’ai interrogé Hermann pour voir les qualités qu’il te reconnait. Et voici ce qu’il m’a dit : « Reine est accueillante ; elle accepte tout le monde. Elle est aussi très attentive ; elle sait écouter l’autre. Elle est très généreuse, c'est-à-dire toujours prête pour aider toute personne qui est dans le besoin, etc. »

Reine, efforce-toi de toujours grandir dans ses qualités. Ton mari les aime en toi. Hermann, efforce-toi de ne toujours voir que ces qualités et les autres que tu n’as pas encore pu détecter. Ne te lasse jamais de t’en rassasier. Et tu verras que votre couple gravira en permanence les manches de la perfection.

Hermann, j’ai interrogé Reine pour entendre de sa propre bouche les qualités qu’elle te reconnait. Je me fais le griot pour te les rapporter : « Hermann est simple, humble. Il est fair-play, c'est-à-dire qu’il sait toujours jouer balle à terre. Il est compréhensif, doux, gentil, etc. »

Hermann mets de l’ardeur à toujours grandir dans ses qualités. Reine, efforce-toi de ne toujours regarder que ces qualités et détecter celles que tu n’as pas encore soupçonnées. Ne te lasse jamais de t’en abreuver. Et tu verras que votre foyer sera continuellement inondé de sérénité et que vous franchirez permanemment sans trop de difficultés les vicissitudes liées à la vie de couple pour cueillir votre part de bonheur à l’arbre épineux de la joie.

Hermann, en vertu de ta qualité de médecin, je te demande d’être le garant de cette vie d’optimisme au sein de votre couple. Ton nom Hermann de la langue germanique « Hari » et « man », respectivement « armée» et « homme » signifie un homme toujours prêt au combat, un défenseur. Sois donc toujours le gardien, le défenseur, le promoteur de sentiments meilleurs dans votre couple. Tu le peux, vues les qualités et la maitrise de soi que nous te connaissons, raison pour laquelle d’ailleurs tu as occupé plusieurs responsabilités dont le responsable diocésain du mouvement JEC que j’ai évoqué tout à l’heure, mais aussi celle de délégué général quand nous étions au lycée provincial de Dédougou. Tu lui rappelleras Reine, cette responsabilité de l’optimisme toutes les fois qu’il sera enclin au découragement, à la lassitude. La santé de votre couple en dépend. Il convient que le médecin commence par se guérir lui-même d’abord et nous croirons en lui.

Enfin, je terminerai par la place toute particulière qui est réservée à Marie dans cet Evangile. Cet évènement parfaitement historique des noces de Cana a été déclenché non pas par la volonté de Jésus, mais par celle de sa mère. Marie est la première à constater que le vin va manquer. Elle dit à Jésus : « ils n’ont plus de vin–c’est-à-dire, au sens théologique : ils n’ont plus d’amour ». Cela nous montre à la fois la profonde communion qui unit Marie à son divin Fils, mais aussi combien Marie reste la première à nous ouvrir la route à la suite du Christ. Quand Marie dit aux serviteurs, « faites tout ce qu’il vous dira », elle accomplit pleinement sa mission de mère de la nouvelle Alliance. Plus encore, elle montre aux nouveaux époux, par sa propre vie, que le « oui » du mariage, le « fiat » du consentement à la volonté divine, est à renouveler tous les jours de notre vie, et tout particulièrement au pied de la croix, si nous voulons pouvoir dépasser les épreuves que la vie nous réserve, et avoir part au banquet des noces éternelles.

Pour résumer, ces noces de Cana, que vous célébrez aujourd’hui, c’est tous les jours de votre vie qu’il faudra les renouveler dans le don de vos personnes. Invitez Jésus à la table de votre couple, c’est-à-dire donnez à la Parole de Dieu une place d’honneur, priez ensemble, recevez les sacrements, prenez part à la vie de l’Eglise. En vertu de la grande intimité qui existe entre toi et le Seigneur, je te confie, Reine la vie spirituelle de votre couple. En d’autres termes, soit la reine de la vie spirituelle dans votre famille. Sois donc indulgent et compréhensif, Hermann, lorsqu’elle t’obsédera, malgré la fatigue avec ses histoires de prières. La santé de votre couple en dépend. En retour, demande-lui des comptes si la tiédeur spirituelle venait à s’installer chez vous. C’est indispensable. J’insiste. C’est indispensable. C’est pourquoi je me permets de citer à la fin de cette homélie l’ancien Païssios, du Mont Athos concernant l’indispensabilité de la présence Divine dans le mariage : « Si vous enlevez les grappes vertes du cep, elles ne mûriront pas, se gâteront et pourriront. De même avec l’amour : si vous le coupez du mystère du mariage où il serait nourri de la grâce de Dieu, tôt ou tard, il tournera au vinaigre et se terminera mal, perverti d’une manière ou d’une autre ». Oui, rendez Jésus présent, toujours présent, jamais rien sans lui dans votre vie de couple. Cela vaut aussi pour tous ceux qui sont ici, autour de vous et qui hésitent encore à célébrer chrétiennement leur mariage. Pour eux, je reprends encore la même pensée : « « Si vous enlevez les grappes vertes du cep, elles ne mûriront pas, se gâteront et pourriront. De même avec l’amour : si vous le coupez du mystère du mariage où il serait nourri de la grâce de Dieu, tôt ou tard, il tournera au vinaigre et se terminera mal, perverti d’une manière ou d’une autre ».  La présence du Dieu Amour est un impératif pour nos mariages humains. Seul, lui peut élever notre amour humain à son rang véritable. Hermann et Reine, invitez toujours Jésus au sein de votre mariage que ce soit pendant les périodes de joies ou les périodes moins chantantes. Et si le vin vient à manquer, Marie attendrie, se lèvera, et dira à son Fils : « ils n’ont plus de vin ». Et Jésus saura transformer comme à Cana, l’eau de l’habitude, de la routine, de la tiédeur, en un vin d’amour et de joie meilleur que le premier.

Heureux ménage, Hermann et Reine !

Puisse Dieu, à travers cette eucharistie de votre mariage vous soutenir de sa présence et faire grandir votre amour de jour en jour, aujourd’hui plus que hier, demain plus qu’aujourd’hui, et ce, tout au long de votre vie commune. A lui l’AMOUR PAR ESSENCE que nous célébrons à travers votre amour soit rendu toute gloire, maintenant et dans les siècles des siècles. Amen.

Abbé Edouard GNOUMOU

Petit séminaire saint Paul de Tionkuy

E. mail : edouardgnoumou@yahoo.fr

 

 

 



25/08/2016
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