AU COEUR DE L\'ESPERANCE

• Mercredi 17 Août 2016

ü  Prières pour nos braves pèlerins de Lourdes

Dans la première lecture aujourd’hui, le Seigneur s’insurge contre les mauvais bergers. C’est l’occasion pour nous de prier pour nos responsables religieux et politiques, afin qu’ils aient toujours à cœur le souci du bien-être de ceux qui leurs sont confiés.

Homélie

« N’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors, ton regard est-il mauvais parce que moi je suis bon ? »

Dieu nous donne certes les biens matériels. Il est le créateur de tout. Mais les biens les plus importants que nous devons sans cesse demander à Dieu sont les biens spirituels. Ces biens demeurent éternellement tel l’Amour, la joie, la paix du cœur et au terme, le bonheur éternel auprès de lui. La distribution de ces biens ne suit pas notre logique humaine. Les premiers à avoir cru en Dieu n’ont pas plus que les nouveaux arrivés. L’essentiel c’est de suivre Jésus jusqu’au bout. Il y a des gens qui commencent et qui ne terminent pas. Il y a des premiers qui seront derniers dit l’Evangile. Ces gens n’auront pas droit aux biens spirituels promis. Car ils sont partis avant l’heure de la récompense. Ensuite, il y a de gens qui sont arrivés très tôt dans la foi, et y demeurent jusqu’au bout. Et ce sera notre cas, vous et moi, j’espère. Heureux sommes-nous, l’heure de la récompense nous trouvera. Nous sommes de ces premiers qui demeureront premiers. Enfin Il y a des gens qui rejoignent le peuple de Dieu à la dernière minute. Il y a des derniers qui seront premiers. L’essentiel, c’est qu’ils sont présents au moment où les récompenses sont données. Mais ils auront la même chose que nous. Le bonheur de notre père céleste ne peut se donner à moitié. L’essentiel, c’est de l’obtenir.

Dieu Notre Père, plein de bonté, donne-nous la persévérance dans la foi afin d’obtenir le bonheur sans fin que tu nous promets, toi qui nous aime et nous veut auprès de toi maintenant et dans les siècles des siècles. Amen.

• Jeudi 18 Août 2016

« Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau », dit le Seigneur dans la première lecture. Au début de cette célébration, demandons-Lui de nous purifier et de renouveler dans les grandes eaux de sa miséricorde.

Homélie

« Le repas des noces est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce ». Ce texte fait référence aux juifs, premiers bénéficiaires du salut offert par le Christ, mais qui n’ont pas voulu adhérer. C’est de là que la bonne nouvelle est parti dans toutes les nations et aujourd’hui, beaucoup de peuples du monde ont embrassé la foi : « Tous ceux que vous trouverez, invitez les à la noce ».

Mais la suite de l’évangile nous dit qu’il ne suffit pas d’être chrétien. Etre dans la salle, c’est-à-dire dans l’église, ne suffit pas pour avoir part au festin des noces. Non, il faut aussi avoir l’habit, c’est-à-dire un cœur réellement converti ; un cœur totalement acquis à la cause de Jésus. Oui, Dieu invite largement, mais il attend une réponse de conversion vraie qui engage l’invité dans tout son être.

Nous voici donc interpellés. Etre chrétien ? Oui. Venir souvent à l’Eglise ? Oui. Mais ce ne sont là que des préalables. Ils doivent conduire à la conversion sincère du cœur qui fait de nous des lumières pour le monde.

Aide-nous Seigneur à toujours revêtir le vêtement des noces.

• Vendredi 19 Août 2016

« Je mettrai en vous mon esprit, et vous vivrez ». Préparons-nous à accueillir l’Esprit du Seigneur au cours de cette eucharistie en nous débarrassant de nos péchés. Ensemble confessons.

Homélie

Quand nous étions petits, on nous posait la question : « Quel est le résumé de toute la Bible ? » Alors, nous répondions par cœur sans trop comprendre : « L’Amour de Dieu et l’Amour du prochain ». Ou encore « Ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour les autres ». Ces deux réponses sont intimement liées. Le grand, le premier commandement dit Jésus : « Tu aimeras ton Dieu par-dessus tout ». Et le second qui lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Aimer Dieu et aimer son prochain sont donc interdépendants. « Comment peux-tu prétendre aimer Dieu que tu ne vois pas si tu n’aimes pas ton frère que tu vois ? », dit saint Jean dans son épître.

Parce que nous aimons Dieu, nous devons aimer nos frères car tout homme est créé à l’image de Dieu. Chaque homme porte donc Dieu au plus intime de lui-même. Haïr l’homme, c’est donc haïr aussi Dieu qui se trouve au fond de son cœur. On ne peut pas non plus aimer l’homme sans aimé Dieu. Car c’est Dieu qui nous donne le véritable sens de l’autre. C’est Dieu qui est l’auteur de tout amour vrai qui inonde nos cœurs.

Donne-nous Seigneur ton Esprit Saint qui nous permettra de baigner toujours dans ton Amour et de le répandre sur les autres en qui tu vis aussi. Amen.